L'Œuvre du mois


mai 2024 Archéologie

Vase ovoïde en grauwacke

Une œuvre du mois particulière : une collaboration entre un boursier et la Fondation

Chaque année, la Fondation octroie des bourses à des étudiants de deuxième ou troisièmecycle qui, du fait de la pertinence de leur travail de recherche et de l’excellence de leur parcours, portent à croire au succès de leur future carrière. De là naît une belle collaboration : chaque boursier est invité à se pencher de près sur quelques œuvres de la collection, et d’en écrire une notice infusée de leur savoir, de leur angle de recherche, ou de leur expérience académique.

Ce mois-ci, nous vous proposons une Œuvre du Mois spéciale, puisque basée sur les notices réalisées par le Dr Vincent Morel, sélectionné alors qu’il rédigeait sa thèse de doctorat à l’Université de Genève et à l’École Pratique des Hautes Études à Paris ; il est aujourd’hui Postdoctoral Associate et Lecturer à Yale University, USA. Il a retravaillé son étude en étroite collaboration avec les égyptologues de la Fondation afin vous permettre de découvrir le contexte fascinant d’objets sculptés dans la grauwacke, pierre chargée d’un symbolisme tout particulier pour les anciens Égyptiens.

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Vase ovoïde
Égypte
Nagada III – IIe dynastie
Fin IVe – début IIIe millénaire
Grauwacke
26,4 x 18 cm
FGA-ARCH-EG-0449

Provenance

Collection Philippe « B »., France, acquis vers 1950 ;
Collection Matossian, France ;
Christie’s, Londres, 14.04.2011, lot nº 121.

Fig. 1. Vase ovoïde. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : André Longchamp.

Ce vase de très belle facture a été façonné il y a environ 5 000 ans. Son poli remarquable lui confère un aspect brillant, presque métallique. Quantité de vases en pierre furent produits pour satisfaire aux goûts et exigences de la classe supérieure qui dominait le paysage social de l’Égypte du début de l’ère historique. Ils représentent d’ailleurs l’un des aspects les plus durables de ce luxe, alors que la plupart des objets n’ont pas survécu jusqu’à nos époques, surtout ceux en métal précieux.

Pureté de la forme

De forme géométrique ovoïde et épurée (fig. 1), ce vase égyptien présente un style résolument contemporain. Pourtant, il a été façonné il y a environ 5 000 ans ! La pierre employée, une grauwacke de couleur vert foncé, lui confère son beau rendu lisse et satiné. Plusieurs veines et inclusions minérales sont visibles sur la panse et malgré quelques ébréchures, son état de conservation est exceptionnel.

Fig. 2. Typologie des vases en pierre. D’après B.G. Aston, Ancient Egyptian stone vessels, p. 84.

Ce vase possède un aspect trapu, caractérisé par un col court obtenu par évidement de la matière sous la lèvre, délicatement arrondie sur le dessus, qui est ainsi saillante au‑dessus de la panse. En l’absence de contexte archéologique et d’inscription hiéroglyphique, seule l’étude typologique de formes des vases en pierre égyptiens peut nous servir de guide chronologique. En l’occurrence, on peut attribuer la lèvre à la catégorie dite des « cusp rims ». Quant à la forme générale, elle se rapproche du type 83 de la typologie établie par B.G. Aston (fig. 2), bien que lèvre et épaule soient également assez proches du type 821. Enfin, le fond plat régulier procure à l’objet une parfaite stabilité. Les vases découverts lors de fouilles archéologiques de forme similaire apparaissent à la toute fin de l’époque prédynastique (Nagada III) et perdurent jusqu’à la VIe dynastie.

Cette fourchette chronologique initiale peut ensuite être affinée grâce aux recherches géologiques appliquées aux œuvres égyptiennes. La vaisselle en grauwacke est, de fait, plus particulièrement attestée entre la fin du prédynastique et la deuxième dynastie, ce qui situe notre vase au tout début de l’époque pharaonique2.

Fig. 3. Vase ovoïde du musée du Louvre (E 23034). © Musée du Louvre / Christian Décamps.

Parmi les œuvres similaires présentes dans les collections muséales, un vase ovoïde conservé au musée du Louvre (inv. E 23034) présente un profil fort similaire, bien qu’il soit de dimensions sensiblement inférieures (fig. 3). Il est également façonné dans de la grauwacke, si bien que l’on peut imaginer qu’il fut produit dans le même atelier. Mais les artisans ne signant pour ainsi dire jamais leurs œuvres, une telle hypothèse, aussi séduisante qu’elle puisse paraître, ne peut pas être confirmée.

Les vases en pierre égyptiens : témoins de luxe et de savoir-faire

Les vases en pierre ont joué un rôle crucial en tant qu’objets de luxe et symboles de prestige dès la fin de la période Nagada I3. Leur fabrication nécessitait un investissement substantiel en termes d’efforts et de ressources, ce qui en faisait des possessions précieuses réservées aux élites et aux souverains.

Une des raisons de leur valeur résidait dans les matériaux employés. Les carrières étaient souvent situées à des distances considérables des centres de production, ce qui rendait l’acquisition de la pierre coûteuse et son transport laborieux. De plus, elles sont souvent situées dans le désert Oriental de l’Égypte, zone inhospitalière dont l’exploration nécessitait la mise en place d’une lourde infrastructure, surtout pour le ravitaillement des ouvriers. Mais ces ouadis, ou lits de rivières asséchées, offrent une telle diversité minérale que les anciens Égyptiens, très tôt déjà, ne pouvaient résister à s’y rendre et s’y procurer de la matière première telle que brèche rouge, calcaire fin, calcite‑albâtre translucide, diorite, basalte, andésite, etc. (fig. 4)4.

Bien au‑delà de ces considérations purement visuelles et matérielles, les vases en pierre revêtaient également une importance symbolique et rituelle. Déposés dans les tombes des élites et des souverains, ces objets étaient censés assurer le bien‑être et le statut du défunt dans l’au‑delà. Ainsi, outre leur fonction utilitaire initiale, les vases en pierre étaient également des marqueurs de statut social et des témoins de la structure en évolution de la société égyptienne ancienne.

Fig. 4. Florilège minéral : brèche rouge, © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Grégory Maillot.
Fig. 4. Florilège minéral : diorite. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Grégory Maillot.
Fig. 4. Florilège minéral : quartz. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Grégory Maillot.
Fig. 4. Florilège minéral : serpentine. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : André Longchamp.

Des maîtres-artisans

Façonner ces vases n’était pas une simple affaire, et leurs qualités, tant esthétiques que techniques, démontrent un très haut niveau de compétence artisanale et une parfaite maîtrise des outils.

Si la plupart des vases en pierre offrent des formes géométriques simples et épurées, ils constituent en réalité des chefs‑d’œuvre de l’artisanat égyptien. S’inspirant des formes des récipients en terre cuite de l’époque des premières dynasties, leur fabrication exigeait une expertise technique de haut niveau qui s’apparente davantage à l’art de la sculpture qu’à celui de la poterie.

Fig. 5. Atelier de production de vaisselle en pierre sur un relief provenant d’une tombe non identifiée de Saqqara (musée du Caire / Imhotep Museum Saqqara, JdE 39866). D’après O’NEIL, J.P. (éd.), Egyptian Art in the Age of the Pyramids, p. 123, fig. 73, avec l’aimable permission de Peter Der Manuelian.

Le processus de fabrication de ces vases peut être reconstitué grâce aux représentations iconographiques conservées notamment dans certaines tombes de l’Ancien Empire (fig. 5), qui dépeignent des ateliers de tailleurs de pierre affairés à évider et polir différents types de vases. Ceci est appuyé par les découvertes d’outils sur les sites archéologiques. Ces témoins nous indiquent que les artisans utilisaient un outil de forage spécifique, constitué d’un mandrin de bois équipé de corindon, un foret de pierre dure en forme de « huit », et d’un manche lesté de deux blocs de pierre (fig. 5, extrême gauche ; fig. 6-7). La forme de cet instrument a d’ailleurs été utilisée dans l’écriture hiéroglyphique pour désigner l’artisan (fig. 6) !

Fig. 6. Signe hiéroglyphique déterminatif du mot hémout, « artisan ». D’après NAGAYA, K., « Drilling stone vessels at Nekhen », p. 15.

L’archéologie expérimentale a en outre permis de comprendre le modus operandi des artisans, qui procédaient avec patience et habileté, et devaient effectuer de sempiternelles rotations avec cet instrument pour évider progressivement le vase5. Ce processus a laissé des stries fines caractéristiques sur la surface interne de ces vases qui n’a pas bénéficié d’un polissage, contrairement à la surface externe. Ces rayures sont non seulement les témoins du travail répétitif accompli par les artisans égyptiens, mais également de la probable authenticité de l’objet, puisqu’aucun outil moderne, plus rapide et précis, ne laisse des traces semblables sur la pierre.

Fig. 7. Chaîne opératoire de l’évidement d’un vase en pierre. D’après NAGAYA, K., « Drilling stone vessels at Nekhen », p. 14.

La grauwacke, une pierre à usages spécifiques

La grauwacke n’a pas servi de matériau de construction lors de projets architecturaux, à l’exception de petits monuments qui furent érigés principalement à la Basse Époque. En revanche, on le retrouve fréquemment dans la statuaire. Durant les périodes prédynastiques, il est le minéral de prédilection pour la fabrication des palettes à fard, connues dès la période Badarienne (4500-3800 avant J.-C.). Plus rarement, il est utilisé pour réaliser de petits objets, tels que les vaisselles en pierre, mais également des pendentifs et autres amulettes.

Fig. 8. Palette à fard prédynastique en forme de poisson. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : André Longchamp.

Parmi la collection de la FGA, il se trouve justement deux de ces palettes en grauwacke, chacune représentant un animal différent. La première (fig. 8) adopte la silhouette d’un poisson : cette forme apparaît dès Nagada II et est l’une des plus populaires parmi le répertoire des palettes zoomorphes. Le poisson foisonnait dans les eaux du Nil et la pêche était très pratiquée, puisque cet animal présentait une source importante et « facile » de protéines animales. Toutefois, ce qui est tout à fait surprenant, c’est qu’en-dehors des palettes, le poisson est pour ainsi dire absent de de l’iconographique prédynastique ! Visiblement, dans le contexte précis des palettes en grauwacke, il prenait une dimension symbolique particulière, qui nous échappe en grande partie. À l’époque pharaonique, le tilapia est un poisson que l’on dote d’une forte dimension symbolique en lien avec le disque solaire6, mais on ne saurait appliquer trop aisément ces concepts aux époques plus anciennes, au risque de commettre un navrant anachronisme.

La seconde palette figure quant à elle une pintade dite « nubienne », reconnaissable ici à la forme imposante de l’animal, stylisé à l’extrême, au point que ses pattes sont réduites à une simple protubérance arrondie, alors que la tête et le bec ont une forme sinueuse tout en douceur. À l’origine, les dépressions marquant les yeux tant de cette pintade que ceux du poisson, étaient incrustées de petits disques blancs (probablement créés à partir de coquille d’œuf d’autruche), qui donnaient à ces objets un côté vivant.

Si les élites naissantes de la vallée du Nil ont décidé d’employer de la grauwacke pour leurs palettes, ce pourrait être pour partie du fait de la beauté esthétique de cette pierre, certes, mais aussi de la force symbolique que devaient avoir ces carrières et la pierre elle‑même — un support amené, au travers des palettes, à « pr[endre] en charge le discours idéologique de la royauté naissante7 ».

Fig. 9. Palette à fard prédynastique en forme d’oiseau. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : André Longchamp.

Le Ouadi Hammamat, carrières millénaires

Les anciens Égyptiens nommaient ce minéral « pierre de bekhen8 », et outre son nom de grauwacke, il a souvent été incorrectement appelé « schiste », « schiste vert », et même « ardoise » dans la littérature moderne. Une fois travaillé par les artisans égyptiens, il présente un aspect homogène, lisse et satiné, avec une couleur variant du gris moyen au noir, avec des nuances de gris verdâtre. Il s’agit d’une pierre dite métamorphique qui est connue particulièrement par son gisement au Ouadi Hammamat, dans le désert Oriental, à mi-chemin entre la vallée du Nil et le littoral de la mer Rouge (fig. 10). Ce gisement ne se limite toutefois pas à ce seul site, et l’on ne peut exclure que d’autres zones aient été également exploitées9. Des « prospecteurs » (sementy), attestés dans la documentation de l’Ancien Empire, étaient le fer de lance d’une recherche permanente de nouveaux filons. Fins connaisseurs des déserts et de leurs ouadis, ils avaient pour mission de parcourir ces contrées en quête de minéraux précieux.

Fig. 10. Carte de l’Égypte avec emplacement du Ouadi Hammamat. Modifiée d’après © IFAO, M. Gaber-D. Laisney.

Au Ouadi Hammamat, principal gisement de grauwacke, des traces archéologiques et épigraphiques font remonter l’histoire de l’exploitation minière du site au Ve millénaire avant J.‑C. À Bir el‑Hammamat (le « puits d’Hammamat ») en particulier, à l’entrée ouest du site, plusieurs panneaux rocheux, couverts de figurations d’animaux et de chasseurs (fig. 11), sont associés à des sites d’extraction et d’ateliers de taille10 remontant à Nagada II, date justement de fabrication des deux palettes de la FGA mentionnées ci‑dessus (fig. 8 et 9). Or, il se trouve qu’une étude géologique menée sur un lot de palettes conservées à Cambridge a permis de confirmer qu’elles provenaient bien du site du Ouadi Hammamat11. Sur la base de cette étude, on peut supputer que les deux palettes de la FGA ont, elles aussi, été conçues dans les ateliers du même site.

Fig. 11. Pétroglyphes prédynastiques à Bir el Hammamat © Vincent Morel.

Dès l’époque des deux premières dynasties pharaoniques, la nécessité socio-politico-économique d’acquérir de telles ressources, loin de la vallée du Nil, s’accompagne de fortes dimensions religieuses12. En établissant un lien avec le monde minéral, les hommes entraient en contact avec le monde chthonien des dieux. Les minéraux extraits étaient eux‑mêmes conçus comme une création du divin, voire comme une partie du corps du dieu.

On découvre là une notion bien particulière qui vient donner aux vases en pierre, tels que le vase en grauwacke présenté ici, une dimension divine qui se superpose à celles, plus matérielles, exposées ci‑dessus. Ainsi, posséder de tels objets de luxe n’était pas qu’une question de bling : c’était s’assurer de disposer de biens à même de survivre pour l’éternité tout en se rapprochant aussi près que possible du monde des dieux.

Vincent Morel
Boursier FGA 2020 / Yale University

Xavier Droux et Aurélie Quirion
Conservateur et assistante conservatrice collection archéologie

Genève, mai 2024

Notes et références

  1. ASTON, B.G., Ancient Egyptian stone vessels, p. 84 et 122–123.
  2. ASTON, B.G., Ancient Egyptian stone vessels, p. 84 ; DE PUTTER, T., et al., « Les mille et un vases de pierre des premières dynasties à Bruxelles », p. 60, tabl. 5.
  3. GRAFF, G., « Le matériel funéraire déposé dans les tombes de la culture de Nagada ».
  4. DE PUTTER, T. et al., « Les mille et un vases de pierre des premières dynasties à Bruxelles », p. 59.
  5. NAGAYA, K., « Drilling stone vessels at Nekhen », p. 14.
  6. VERNUS, P., « Tilapia », p. 283-285.
  7. MIDANT-REYNES, B., Aux origines de l’Égypte.
  8. Sur cette pierre, voir en premier lieu DE PUTTER, T., KARLSHAUSEN, Chr., Pierres de l’Égypte ancienne, p. 145-155.
  9. KLEMM, R., KLEMM, D.D., Stones and Quarries in ancient Egypt, 2008, Londres, p. 307.
  10. BLOXAM, E., et ali, « Investigating the predynastic origins of greywacke working in the Wadi Hammamat », p. 21 (« workshop 1 » et « workshop 2 »).
  11. STEVENSON, A., « The material significance of predynastic and early dynastic palettes », p. 151.
  12. LLOYD, A.B., « Expeditions to the Wadi Hammamat: context and concept » ; ESPINEL, A.D., « Gods in the Red Land ».

Bibliographie

Références

B.G. ASTON, Ancient Egyptian stone vessels: materials and forms, SAGA 5, Heidelberg, 1994.

BLOXAM, E., HARRELL, J., KELANY, A., MOLONEY, N., EL-SENUSSI, A., TOHAMEY, A., « Investigating the predynastic origins of greywacke working in the Wadi Hammamat », Archéo-Nil 24, 2014, p. 11–30.

DE PUTTER, T., BIELEN, S., DE PAEPE, P., HENDRICKX, S., et SCHELSTRAETE, V., « Les mille et un vases de pierre des premières dynasties à Bruxelles » dans KARLSHAUSEN, C, et DE PUTTER, T. (éd.), Pierres égyptiennes… chefs-d’œuvre pour l’éternité, Mons, 2000, p. 49–62.

DE PUTTER, T., KARLSHAUSEN, Chr., Pierres de l’Égypte ancienne : guide des matériaux de l’architecture, de la sculpture et de la joaillerie, édition revue et corrigée, CEA (B) 20, Bruxelles, 2022.

ESPINEL, A.D., « Gods in the Red Land: development of cults and religious activities in the Eastern Desert », dans BARNARD, H., DUISTERMAAT, K. (éds), The history of the peoples of the Eastern, Los Angeles, 2012.

GRAFF, G., « Le matériel funéraire déposé dans les tombes de la culture de Nagada (Haute-Égypte, IVemillénaire) », Préhistoires Méditerranéennes, 14, 2008, p. 169–182.

KLEMM, R., KLEMM, D.D., Stones and Quarries in ancient Egypt, 2008, Londres, p. 307.

LLOYD, A.B., « Expeditions to the Wadi Hammamat: context and concept » dans HILL, J., JONES, P., MORALES, A.J. (éd.), Experiencing power, generating authority: cosmos, politics, and the ideology of kingship in ancient Egypt and Mesopotamia, PMIRC 6, Philadelphie, PA, 2013, p. 361–382.

MIDANT-REYNES, B., Aux origines de l’Égypte : du néolithique à l’émergence de l’État, Paris, 2003.

STEVENSON, A., « The material significance of predynastic and early dynastic palettes » dans MAIRS, R., STEVENSON, A. (ed.), Current Research in Egyptology 2005: Proceedings of the Sixth Annual Symposium, University of Cambridge, 6–8 January 2005, Oxford, 2007, p. 148–162.

VERNUS, P., « Tilapia » dans VERNUS, P., YOYOTTE, J., Bestiaire des pharaons, Paris, 2005, p. 283-285.

Bibliographie de l’œuvre

CHAPPAZ, J.-L. (éd.) avec la collaboration de QUIRION, A., Corps et esprits. Regards croisés sur la Méditerranée antique, catalogue d’exposition [Genève, Musée d’art et d’histoire, 30.01 - 27.04.2014], Milan, 2014, cité p. 166, repr. coul., n° 154.

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