Les « œuvres orphelines », autrement dit les biens culturels qui sont sans provenance avérée ou qui présentent des lacunes importantes dans celle-ci, sont la source de multiples questions juridiques, éthiques, archéologiques et historiques. Le problème de ces œuvres est souvent l’absence d’archives (licences d’exportation, traces dans des inventaires anciens, photos anciennes, …) permettant de prouver leur ancienneté dans les collections. Un important colloque international organisé conjointement par la Fondation Gandur pour l’Art, l’Université de Genève et UNIDROIT a réuni d’éminents experts, praticiens et chercheurs (juristes, archéologues historiens, chercheurs en provenance, …) pour réfléchir au sujet et tenter de mettre au point une stratégie en la matière. Sujet central pour le marché de l’art, les collectionneurs et les musées d’aujourd’hui, il est appelé à jouer un rôle important, à l’heure où les questions de recherche de provenance sont toujours plus significatives.

Le public visé est celui des juristes et des chercheurs actifs en droit de l’art et des biens culturels, des professionnels du marché de l'art, des musées et les institutions culturelles, des administrations publiques et des bibliothèques.